Remises en cause et effondrement des régimes communistes en 1989

Février : annonce d’élections libres et pluralistes en Pologne et en Hongrie, négociées ou favorisées par les partis communistes au pouvoir.

15 avril - 4 juin : révolte étudiante du « printemps de Pékin ».

18 juin : le syndicat d’opposition Solidarnosc remporte les élections législatives en Pologne.

23 août : chaîne humaine entre les trois pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) réclamant la sécession avec l’URSS.

10 septembre : la Hongrie ouvre sa frontière avec l’Autriche. Cette brèche dans le « rideau de fer » entraîne un exode vers l’ouest de populations venues de la RDA.

9-10 novembre : le gouvernement de la RDA, fortement contesté dans la rue, autorise les déplacements à l’ouest. La foule prend d’assaut la frontière et renverse le mur de Berlin.

10 novembre : en Bulgarie, le dictateur communiste Todor Jivkov, au pouvoir depuis 1962, est démis de ses fonctions par les réformateurs du parti, qui annoncent des élections libres.

17-28 novembre : « Révolution de velours » en Tchécoslovaquie. La foule occupe la place Venceslas à Prague et renverse le gouvernement communiste.

22 décembre : en Roumanie, le dictateur communiste Nicolae Ceaușescu est chassé du pouvoir par une révolution fomentée par le Parti communiste.

25 décembre : Ceaușescu est renversé par une « révolution de palais » maquillée en révolte populaire et fomentée par des membres du Parti communiste roumain. Alors qu'il tente de fuir la capitale Bucarest avec sa femme Héléna, le couple est arrêté par les insurgés. Au terme d'un procès expéditif, ils sont condamnés à mort et immédiatement exécutés.